Ce petit bateau nous a bien plu! Une belle sensation de liberté et quelques frayeurs aussi...
Voici le ponton d'amarrage. Toujours s'amarrer du côté où le bateau ne risque pas de se fracasser en cas de houle! (on n'y avait pas pensé tiens...)
Voici le bout du ponton où le cousin de Raphaël vient pêcher régulièrement. Juste au dessous, une cage à poissons a été construite. On nous dit que les poissons y sont venus tout seul comme des grands (alors qu'il y a des carangues de 60 cm!). Une tortue y est prisonnière. Sois-disant qu'ils vont la relacher dès qu'elle ira mieux...
Nous savons que les polynésiens raffolent de tortue au lait de coco bien que leur capture soit formellement interdite... Cette cage est clairement un garde manger. Nous jouons le jeu et faisons les candides...
Et nous voilà partis, direction le motu Toupati (le motu "toutpetit" comme nous a dit notre Juju!). Je vous passe les détails sur la descente dans le bateau. Entre la glacière, les affaires de plage et les enfants, il y avait de quoi pouffer de rire en nous voyant faire.
Nous devons nous diriger entre les balises et autres bouées disposées ça et là dans le lagon. Si nous ne respectons pas ces signaux, nous risquons de nous cogner aux patates de corail!
Première sortie, nous étions tous empêtrés dans nos gilets de sauvetage. Sur la photo du dessous, à gauche, Loan est aux commandes. C'est lui qui tient le manche du moteur!
Très vite, il fait beaucoup trop chaud aves ces gilets. Nous les mettons à l'avant du bateau.
Chin est concentré. C'est qu'en fait, on vient de heuter une patate de corail, juste au niveau de l'îlot derrière. On est pourtant passé derrière la balise, comme il fallait. Le bateau a fait une embardée. Chin a failli tomber à le renverse. Loan a hurlé, mais un peu trop tard, qu'on allait heurter quelque chose. Bref, tout le monde a eu bien peur ; ça parait simple de conduire un bateau à moteur dans le lagon, mais en fait, pas du tout, vu la quantité d'obstacles qu'il y a sous l'eau. Je peux vous dire qu' après, on a fait super gaffe!
Deuxième sortie, nous sommes partis de l'autre côté de la baie afin d'aller sur une plage de sable blanc notée sur la carte.
Nous passons sous le pont qui relie les deux Huahine, en faisant attention aux enfants qui sautent allégrement depuis l'édifice (pas peur les mioches, pourtant c'est haut!).
Nous apercevons des raies qui nagent à la surface pas loin du bateau. Instants magiques mais fugaces.
Nous contournons la côte et soudain, devant nous, nous voyons la plage.
Je l'ai appelée la "plage perdue".
Nous nous sommes crus abandonnés sur l'île de Robinson Crusoe. Mayline a fait sa vie, il faut dire que l'eau était vraiment chaude.
Soudain, le ciel est devenu tout noir...
Et une pluie torentielle s'est mise à tomber. Heureusement, un vieil homme installé dans une cabane en bois sur la plage, en train de fabriquer des colliers de coquillages et de graines nous a dit de venir nous abriter chez lui. Il m'a dit "maman, vient, avec les enfants, il pleut". Il nous a déconseillé de reprendre le bateau maintenant, en nous expliquant que nous risquions de ne plus rien voir, la pluie faisant un rideau opaque quand on navigue. Nous l'avons écouté et je crois que nous avons bien fait.
Puis le ciel s'est dégagée et nous sommes vite rentrés, pas très rassurés car le ciel était toujours bien sombre...
Nous sommes encore sortis deux ou trois fois sans destination précise, juste pour le plaisir de faire du bateau et puis la fin du séjour est arrivé...
Nous rejoignons l'aéroport pour nous envoler vers Raiatea... après 3H de retard à l'aéroport pour cause de problème technique de notre avion à Papeete...
ça nous laissé le temps de voir l'aéroport sous toutes les coutures! Compte tenu de la situation, Mayline a été plutôt cool. Heureusement que j'avais une briquette de blédidéj dans mon sac! Toujours avoir un blédidéj sur soi quand on voyage avec un BB! Les enfants se sont goinfrés de barres chocolatées en jouant à la DS!
Regardez, je vous ai même mis les toilettes tellement elles sont fleuries!
Quand nous avons pu enfin monter dans l'avion, j'avoue que je n'étais pas très rassurée. J'aime pas les problèmes techniques. Trop de films catastrophes à mon actif, sans doute... ba, on se refait pas...
Nana Huahine, ia Orana Raiatea!