En terme d'indication, c'est pas top top la Polynésie... on trouve souvent par hasard la bonne route. Nous nous engageons sur un chemin de terre et nous découvrons un site archéologique: le Marae Manunu.
D'un côté, il y a le marae et de l'autre le pacifique... les vieilles pierres attendront, les enfants veulent d'abord aller se promener sur la plage!
Pour y accéder, nous marchons sur un gazon qui nous fait étrangement penser à notre zoysia Combaillaulenc!
Yuccas, Pandanus avec leurs racines aériennes, Palmiers...
Puis la mer. Nous avons fait une longue ballade sur cette plage en ramassant ici et là des carapaces de crabes et de langoustes vides, des coquillages, des morceaux de corail, en pêchant de petits poissons dans les trous du platier...
Nous avons beaucoup aimé cette côte très sauvage où la mer s'abat avec violence. Ce vent dans les cocotiers. Ce ciel changeant, s'assombrissant soudainement pour laisser passer à nouveau les rayons du soleil.
Et Personne en dehors de nous.
Allez, en souvenir, le papa et ses fistons (Loan a gentillement prêté sa casquette à May car elle ne voulait pas garger son petit chapeau sur la tête! il est beau en petite fille?)
Et toute la famille!
Nous retournons sur nos pas pour aller nous cultiver un peu, au désespoir des garçons qui aimeraient rester là plus longtemps.
Le guide nous informe que Huahine est réputée pour le caractère unique de son village de Maeva, où tous les chefs de districts vivaient côte à côte et adoraient leurs ancêtres sur leurs marae respectifs. Manunu, à Huahine Nui, est un des plus grands marae de l'île. Mais il y en a des dizaines tout le long du lac de Maeva.
Chaque marae a un ahu (autel) à 2 paliers, siège élevé pour les dieux. Le Bishop Museum, enregistra à Huahine 54 marae en 1925 et depuis lors 10 autres furent découverts. La plupart des marae que nous voyons aujourd'hui à Huahine furent bâtis au 16eme siècle.
Nous voici devant le fameux marae Manunu...
Des dalles de toutes tailles assemblées pour former une sorte d'immense rempart, avec au centre, un autel de pierres.
Des petits présents sont déposés encore aujourd'hui sur les pierres, des coquillages, des petites pirogues, des morceaux de filets de pêcheur et ... quelques pièces (sûrement l'oeuvre de touristes en mal d'accomplissement de voeux...).
Ce marae est situé juste à côté d'une maison habitée, où l'on travaille le copra, vu la quantité de cocos amoncelées.
Juju a son trésor dans les mains, comme d'hab!
Loan est excité, il hurle tout ce qu'il sait et soudain... des chients errants rappliquent et nous aboient dessus méchamment. Julen s'affole, il nous faut rentrer dans la voiture sous peine d'une mini-crise de nerf!
Merci Loan!