Oh, là là, je suis à la bourre dans mes articles. J'ai encore plein de choses à vous montrer et dans deux semaines, nous nous envolons pour Tikehau dans les Tuamotu! Je vais donc faire plus court dans les textes... En plus, notre petite Mayline a 40°C de fièvre depuis hier, alors, je n'ai pas trop le temps. Je profite qu'elle se repose un peu..
Nous quittons Faie pour nous rendre à Maeva. On roule, on roule (pas trop vite tout de même! ici, c'est 60km/H max) et nous traversons le pont qui va nous permettre d'aller du côté d'une grande plage de sable blanc au Nord Est.
Nous apercevons alors des structures en pierre dans l'eau qui ressemblent à des pièges à poissons. Nous garons la voiture, nous faisons descendre tout le monde (à chaque fois, ça prend bien 10 minutes!) et hop, tous sur le pont!
Nous longeons la berge afin de les voir sous un autre angle.
Ces pièges sont toujours utilisés par les pêcheurs du village. Le principe est tout bête, il utilise le courant. Quand la mer rentre dans les terres, le poisson longe les pièges en suivant la marée montante et quand le courant s'inverse, les poissons restent coincés dans ces sortes de nasses de cailloux. Il s'agit d'aller les récupérer avant qu'ils ne se sauvent.
Les enfants, quant à eux ont remarqué que des dizaines de méduses avec des points roses passaient sous le pont en suivant le courant!
Je souhaite longer la mangrove pour aller voir les cabanes de pêcheurs installées sur l'eau un peu plus loin.
Les enfants sont ravis, il y a des trous partout, ça promet du crabe en perspective! Et effectivement, ll y en a partout des toupas ! Et des moustiques aussi!
Bon, euh, j'arrête là avec les crabes, ce n'est pas un document animalier... Mais Juju a voulu que nous les mettions toutes. Je peux vous dire que le dernier photographié avait une pince d'au moins 15 cm!
Revenons à mes cabanes de pêcheurs sur le petit fleuve...Elles sont faites de bois et de feuilles de palmier. Des hommes sont à l'intérieur de certaines d'entre elles. On distingue des pontons. Ils y accrochent leur barque pour aller chercher le poisson.
Au delà, vous apercevez les maisons tahitiennes de Maeva telles qu'on les trouve partout: toit en tôle, murs légers, cafarnaum sous les terrasses, linge qui tente de sécher avec l'humidité ambiante... L'une d'entre elle fait surement office de petit snack et d'épicerie et rien d'autre... La vie s'écoule au rythme de l'eau.
ça donne à réfléchir sur notre mode de vie occidentale où l'on veut toujours plus, et plus vite, non?
Je vous dis ça, sans aucune leçon de moral... En ce qui me concerne, je sens bien que je ne suis toujours pas décontaminée... Et quand je quitte ces endroits, je m'écrie: mais comment font-ils pour vivre ici toute leur vie?!
Les moustiques se faisant de plus en plus agressifs; nous retournons vite à la voiture! Destination: la bande de sable qui longe le lac de Maeva...